Qui suis-je





dimanche 30 septembre 2007

De l'accomodement à la contribution raisonnable.

Un petit mot pour vous parler de Québec Pluriel.

On peut discuter, ce qui est toujours très bien lorsque fait de façon civilisée, et on peut agir. Pour ceux qui voudrait agir, je vous propose de jeter un regard sur le programme de mentorat de Québec Pluriel.

Ce programme consiste à jumeler des personnes bénévoles en provenance de tous les horizons professionnels à de jeunes adultes de communautés culturelles ayant un profil similaire dans leur pays d’origine. Le but est de partager son expérience professionnelle et ses connaissances afin d’outiller la personne dans son orientation de retour aux études ou d’insertion au marché du travail.

Je sais que présentement le Services et formation aux immigrants de la Montérégie (SFIM) est à la recherche de mentor pour le programme. SI cela vous allume d'aider un autre professionnel à contribuer à la société québécoise communiquez avec Mélanie Chaussé au 450-926-2550 ou encore par courriel: melanie@sfim.qc.ca

vendredi 28 septembre 2007

Petit retour à la base

Bon d'accord je n'ai pas beaucoup écris c'est temps-ci.
Tout le travail de relation publique et de marketing a porté fruit.
Le coach est en forte demande et le formateur aussi.
(J'ai l'air de me "plugger" mais la mise en contexte est nécessaire)

Lors d'une rencontre avec une autre coach a qui je racontais mes récents succès et les conséquences sur la gestion de mon horaire, elle m'a tout bonnement offert de s'organiser quelques rencontres de coaching respectifs. N'ayant jamais coaché de coach je me suis dis pourquoi pas?

J'ai été bien amusé mais j'ai joué le jeu à plein lorsqu'elle m'a placé dans un démarche très près de celle de David Allen dans son livre; Getting Things Done



Essentiellement, il s'agissait de mettre la liste de toutes les choses à faire (en dehors des RV fixes) sur papier, hiérarchiser le tout (et peut-être sortir quelques éléments de la mémoire vive) et ensuite se poser la question suivante...

Quel est le prochain petit geste que je vais poser pour faire avancer l'affaire ?
Ensuite, combien de temps je dois mettre pour accomplir cette tâche.

Personnellement, je dois placer ces petits blocs dans mon horaire et les respecter.

Dans un contexte coaching, ne me reste plus qu'à m'engager à les respecter. Bref, avoir des comptes à rendre à quelqu'un. Ce qui renforce grandement la probabilité de succès.

Je vous tiendrai au courant...Après tout, je ne voudrais pas être un cordonnier mal chaussé...

vendredi 21 septembre 2007

Coacher des MBA

Paru le 17 septembre dans Le Figaro
(Merci Muriel)

« Chaque année, l'ensemble de la promotion est amené à accomplir un projet collectif, souligne Alan Jenkins, directeur académique de l'Essec & Mannheim Executive MBA. Nous faisons également intervenir un coach professionnel tout au long du programme pour régler les conflits et tensions inhérents au travail dans des groupes où nous mêlons la diversité culturelle, fonctionnelle et les compétences. »

Une particularité intéressante des MBA en formation, c'est que ce sont pour la plupart des leaders provenant de différents champs de compétence. Quand l'harmonie règne, les solutions qui émergent des travaux d'équipe sont souvent spectaculaires parce qu'elles embrassent un spectrum très large. Ces solutions novatrices et complexes ont sans doute aidé à former la bonne réputation des MBA.

Si l'on ajoute la diversité culturelle, mondialisation oblige, les sources potentielles d'incompréhensions s'en trouvent multipliées. Je me souviens de prises de becs épiques qui ont fait perdre un temps fou à certaines équipes lors de mon passage au MBA HEC.

Il est clair que l'idée de faire intervenir un coach professionnel est une avenue prometteuse. De par son regard neutre, sa propension à montrer les choses sous un autre angle et son focus sur le résultat, le coach professionnel est une ressource utile dans ces cas. Son intervention peut non seulement aider à dénouer les impasses en cours de formation mais le cadre qui en a bénéficié se retrouve plus outillé pour faire face à certains cas dans son entreprise. L'approche a aussi l'avantage de faire connaître l'efficacité du coaching exécutif. Une récente enquête de l'ICF a démontré qu'au niveau du executive Coaching aux USA.;

53% des cadres avaient augmenté leur productivité

77% avait amélioré leurs relations avec leurs collaborateurs (71% avec leurs supérieurs)

61% une hausse de la satisfaction au travail

Une autre étude auprès de la fonction publique a démontré un gain de productivité de 88% suite à du coaching (contre 22% pour de la formation)

Finalement, une autre, auprès de cadres supérieurs de grandes entreprises (en moyenne VP avec une salaire de 200K+) a démontré un ROI de 7 pour 1 !!!!


Pour revenir au MBA, retenons que pour le moment, le coaching d'affaires est "occidental" dans son approche. Si j'avais une recommandation à faire concernant l'encadrement d'un coach au Executive MBA pour le Québec, il faudrait que:

  1. Le coaching soit plus reconnu au Québec
  2. Le coaching soit reconnu par les Écoles de Gestion (Concordia à pris les devants sur ce dossier)
  3. Les coachs choisis aient une formation supplémentaire en GRH internationale ou de l'expérience