Qui suis-je





lundi 30 avril 2007

Professional Butt Kicker

Petit video trouvé sur You Tube d'une jeune coach très médiatisée en Californie.
J'aime beaucoup l'expression "professional butt kicker"...
Sympathique et léger

vendredi 27 avril 2007

Une montée de lait

Bon je sais, j'ai déjà abordé le sujet mais une nouvelle variable s'est ajoutée.

Vous savez sans doute qu'Emploi-Québec subventionne les interventions de « coaching » en entreprise.

http://emploiquebec.net/francais/entreprises/gestion/coaching.htm

Maintenant, si je vous dis qu'on ne tiens aucunement compte de votre formation...

Il est normal que le premier critère soit l’expérience du candidat mais quand on annonce de l’aide pour du coaching et qu’on écarte si cavalièrement la formation, ça m'enrage! La perception de la direction d'E-Q face à la formation est « coaching de vie » point.

Tant qu’on paiera des coachs qui n’en sont pas, tout le monde et son beau-frère continueront à s’auto-proclamer coach.

Et au-delà, de pertes de clients à court terme pour nous, ce sont les dommages collatéraux à la perception du coaching, que ces pseudo-coach peuvent engendrer, que nous aurons à gérer sur les années à venir.

lundi 23 avril 2007

Etes-vous un coach heureux ?

La Presse publie aujourd'hui le dernier d'une série de trois reportages sur le bonheur.

Ces articles m'ont accroché. Le sujet m'intéresse en soi mais encore plus dans une perspective de coaching.

J'ai bien aimé la distinction que les Britanniques font entre well-being et happiness. Celle entre bien-être et bonheur. Amusant de constater aussi que, comme peuple, les Québécois ne soient pas, semble t-il, prêt! Nous ne sommes pas assez "matures" pour le bonheur. Heureusement, de nombreux individus le sont et se sont nos clients (du moins je vous le souhaite).

Leurs buts, leurs objectifs, leur cibles de développement ne sont-ils pas des jalons de ce que l'on pourrait appeler "bonheur" ? N'aspirent-ils pas à un bien-être supérieur...à un niveau supérieur de bonheur ? Convaincus de ce qu'ils leur manquent ou de ce qu'ils doivent atteindre pour ressentir cette paix intérieure.

"Pourquoi n’apprendrait-on pas à être heureux ? On a le choix : on peut laisser aller notre vie à la dérive ou on peut lui indiquer un sens, une direction. " mentionne Mathieu Ricard. Notre travail n'est-il pas d'aider nos coachés à se mettre en marche vers cette direction ? Et si la définition du bonheur, ou l'état de bien-être de notre coaché ne répond pas à la nôtre ? Doit-on faire le travail ? Là-dessus, j'abonde dans le même sens que Mathieu Ricard lorsqu'il mentionne que "C’est le bien-être et non la croissance pure et dure qui devrait guider nos décisions."


Les enfants

Bien que je ne travaille pas avec les enfants, je suis père de deux petits bonhommes et j'ai une préoccupation constante de les "équiper" à faire face au monde qui sera le leur. Avoir la discipline de leur inculquer une discipline. 'C’est vrai, la discipline fait peur. Au Québec, ce mot a définitivement une connotation péjorative." mentionne Mme Charest de l'Ordre des Psychologues.

Entre les discours culpabilisants envers les parents qui laissent leur enfants à la garderie et le retour de la mère au foyer; celui de laisser les enfants être des enfants vs la propension à les tenir occupés à un point tel que leur agenda est plus rempli que le mien, des fois je m'y perd. Par contre l'impératif
d'"apprendre aux enfants à utiliser leurs forces et leurs ressources intérieures… » demeure.

D'autant plus qu'il y a quelques années une étude américaine a démontré que les enfants ayant une forte auto-discipline (delayed gratification) ont une tendance plus forte à "réussir". Une autre plus récente, cité dans les articles, démontre que les jeunes ayant cette caractéristique se définissent aussi comme plus "heureux".

Pour en arriver là, il faut, à mon avis, être parfois plus coach que parent.

D'ailleurs ça urge...on commence à parler d'un
"Ministère du Bonheur" et ça, ça m'inquiète au plus haut point.


mardi 10 avril 2007

Entre deux coups de fil...

Je fais presque tous mes coachings au téléphone. Généralement avec un intervalle de deux semaines. Dans ces cas, surtout au début, je trouve que le coaché est trop laissé à lui même. J'ai pris l'habitude d'envoyer un petit rappel en cours de route et je leur demande presque toujours de m'envoyer un courriel me confirmant une ou des actions qu'ils devaient prendre.

Hier, j'ai décidé d'ajouter la possibilité de me contacter par e-mail selon leur besoin.

Est-ce que vous voyez ça comme trop contrôlant ?
Et vous, qu'utilisez-vous comme "suivi" ?

jeudi 5 avril 2007

Coaching et la Loi de Pareto...

Vous vous souvenez tous de la Loi de Pareto ?
La loi du 80/20...
Au plan des revenus, c'est celle qui dit que 80% de vos revenus viennent de 20% de vos clients ? S'applique t-elle pour les coachs ?

Cependant, je me suis rendu compte d'un endroit où elle s'applique pour moi. Bien que je n'avais pas l'intention de faire du coaching de vie, peu importe sur quoi je coach, j'ai toujours un 20% de coaching de vie, et généralement tôt dans le processus.

Et vous ?

mardi 3 avril 2007

De quel coté de la vallée êtes-vous?

Une étude récente de L'ICF donnait un revenu moyen de $55 000 par année pour les coachs. Cette étude est disponible aux membres de L'ICF, moi je ne cite que ce qui a été dit lors d'un télé-séminaire américain sur le sujet le mois dernier. Bon, faudrait voir pour combien d'heures, mais il n'y a pas de quoi inviter Donald Trump à diner.

Cependant la courbe de distribution des revenus est double. Une vallée quoi !

Une bonne partie des coachs, végètent autour de $30 000 par année et un autre groupe dépasse allègrement les $100 000!

À mon avis, considérant les heures et un tarif horaire plus que moyen, je doute que ce $100 000 repose sur des revenus amassés uniquement sur du "one-to-one". La prospérité de notre métier réside t-elle dans une version plus éclatée du coaching ?